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Commune (153 événements)
Commune

(153 événements)

Septembre
13/09
Création du Comité central républicain des Vingt arrondissements.
28/09
Echec de l'insurrection à Lyon à laquelle participe Michel Bakounine.
Octobre
08/10
Echec de la manifestation du Comité central républicain des Vingt arrondissements en vue d'obtenir des élections municipales à Paris.
31/10
Echec de la manifestation protestant contre la politique jugée capitularde du Gouvernement de la Défense nationale.
Novembre
01/11
La Commune à Marseille est proclamée de manière éphémère.
03/11
La politique du Gouvernement de la Défense nationale est approuvée par plébiscite.
05/11
Déroulement des élections municipales à Paris.
Décembre
01/12
Arrestation de Louise Michel à la suite d'une manifestation de femmes.
02/12
Echec de la sortie de Champigny.
Janvier
01/01
A Paris, les 2 Comités centraux, celui constitué par les blanquistes et celui des 20 arrondissements impulsé par l'Internationale, se réunissent au siège de cette dernière, 6 rue de la Corderie du Temple, et fusionnent.
06/01
Publication de la seconde Affiche Rouge, qui demande la création d'une Commune à Paris.
19/01
À Buzenval échec sanglant de l'offensive contre les Prussiens, que le général Trochu, gouverneur militaire de Paris et président du gouvernement provisoire, a imaginée pour « calmer » les Parisiens les plus bellicistes.
22/01
Manifestation insurrectionnelle place de l'Hôtel de Ville. Les soldats du général Vinoy tirent et font une trentaine de morts parmi les manifestants.
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En habit de garde national (interdit aux femmes), Louise Michel aurait fait feu sur l'Hôtel-de-Ville pour protester contre l'armistice.
26/01
Les Allemands cessent le bombardement de Paris.
29/01
Paris capitule, l’armistice est proclamé.
Février
08/02
Élection d’une Assemblée nationale qui a vocation à négocier la paix. Immense majorité royaliste et bonapartiste. Paris élit 43 députés dont 36 républicains et opposés à la capitulation. Victor Hugo est parmi eux.
12/02
L’Assemblée se réunit à Bordeaux.
15/02
Constitution provisoire de la Fédération de la Garde nationale.
17/02
Adolphe Thiers est désigné comme chef du pouvoir exécutif.
24/02
2 000 délégués de la Garde nationale se réunissent au Vauxhall d'été. Manifestations place de la Bastille.
26/02
Signature du Traité préliminaire de paix.
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A Paris, les canons de la Garde nationale sont rassemblés à Belleville et à Montmartre.
Mars
01/03
Ratification par l'Assemblée nationale du Traité préliminaire de paix.
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Les Prussiens défilent sur les Champs-Élysées.
03/03
Création d'un Comité exécutif provisoire de la Garde Nationale.
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Le général d’Aurelle de Paladines - accusé par les Républicains d’être responsable de la défaite de la 1re armée de la Loire est nommé commandant de la Garde nationale.
06/03
Le chef du Gouvernement Thiers nomme le Général Aurelle de Paladines Commandant en chef de la Garde nationale.
07/03
Retour au fonctionnement antérieur du Mont-de-Piété.
08/03
Echec de la tentative gouvernementale d'enlever les canons de la place Vendôme.
10/03
L’Assemblée nationale décide de se transférer à Versailles. Elle vote la fin du moratoire des dettes, des effets de commerce et des loyers. Par le Pacte de Bordeaux, les députés ne tiennent pas pour acquis le maintien de la République.
11/03
Auguste Blanqui et Gustave Flourens sont condamnés à mort par contumace pour leur participation à la tentative insurrectionnelle du 31 octobre à Paris.
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Le Gouvernement lève sans préavis le moratoire sur le remboursement des effets de commerce et des loyers (qui avait été instauré au début de la guerre) et supprime l'indemnité due à la garde nationale (30 sous par jour).
15/03
Création du Comité central de la Garde nationale.
16/03
Thiers s'installe à Paris dans le but de "pacifier" la capitale. Il nomme le général Valentin à la Préfecture de Police.
17/03
Auguste Blanqui est arrêté dans le Lot.
18/03
Une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre..
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Thiers fuit la capitale avec le gouvernement et s'installe à Versailles.
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Le général Clément-Thomas ayant appris que le général Lecomte avait été saisi par les insurgés, il se mit à sa recherche. C'est ainsi qu'il arriva vers 17h sur la place Pigalle, habillé en bourgeois. L'un des fédérés l'ayant reconnu à sa grande barbe blanche, il fut emmené vers la rue des Rosiers. Le général Clément-Thomas fut amené en premier dans le jardinet où il fut exécuté. Le général Lecomte est passé par les armes par les soldats du 88e de ligne.
19/03
Le Comité central de la Garde nationale annonce la tenue d'élections pour désigner un Conseil de la Commune. Le gouvernement confie l'administration de Paris aux maires et députés de la capitale.
20/03
A Versailles la délégation des maires en vue d'une conciliation se fait huer par l'Assemblée.
21/03
Les troupes versaillaises occupent le fort du Mont-Valérien.
22/03
Une manifestation, violente, des Amis de l'Ordre, hostiles à l'insurrection, qui hurlent « Vive l’ordre! À bas le Comité central! À bas les assassins! », est arrêtée dans le sang par des gardes nationaux, place Vendôme, faisant une trentaine de victimes. Terrorisée, une partie de la population, notamment des quartiers aisés de l'Ouest, quitte Paris.
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L'appel du 22 mars énonce que les membres de l'assemblée municipale (Commune de Paris), sans cesse contrôlés, surveillés, discutés par l'opinion, sont révocables, comptables et responsables, et que leur mandat est impératif.
23/03
Proclamation des Communes de Marseille et de Lyon.
24/03
Proclamation des Communes de Narbonne et de Saint-Étienne. Fin de la Commune de Lyon.
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Tentative de Commune à Nîmes, qui échoue.
25/03
Adolphe Thiers abandonne Paris aux Communards. Les Prussiens campent autour de Paris, l'Assemblée constituante est réfugiée à Bordeaux. Face à une capitale traumatisée par la défaite et secouée par des émeutes sporadiques, Adolphe Thiers, le chef du pouvoir exécutif, décide d'évacuer les soldats et de revenir en force pour débarrasser la ville de ses éléments républicains, socialistes ou révolutionnaires.
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Proclamation de la Commune de Toulouse.
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La Commune est proclamée au Creusot (Dumay).
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Les élections de la Commune de Paris ont lieu (50% d'abstention) : sur 80 membres élus, 25 sont des ouvriers, dont Varlin, Camélinat, Malon, Frankel, dirigeants de l'Internationale.
26/03
Élections pour le Conseil de la Commune de Paris.
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Proclamation de la Commune du Creusot.
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Jourde, délégué au Comité central de la Garde nationale, est élu au Conseil de la Commune.
27/03
Installation de la Commune de Paris.
28/03
Proclamation de la Commune de Paris.
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Echec des Communes de Toulouse et du Creusot.
29/03
La Commune décrète que les loyers dus depuis le moratoire du 13 août 1870, sont annulés; la vente des objets déposés au Mont-de-piété est suspendue. La conscription militaire et l'armée de métier sont abolies.
31/03
Fin de la Commune de Narbonne.
Avril
02/04
La Commune décrète la séparation de l'Église et de l'État, le budget des cultes est supprimé. Les traitements des fonctionnaires ne pourront plus dépasser 6 000 francs annuels..
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Mise en accusation du gouvernement de Thiers.
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Offensive surprise des Versaillais sur Courbevoie.
03/04
Les Communards lancent une attaque en direction de Versailles.
04/04
L'offensive des Communards échoue à Châtillon, environ 1 500 hommes sont emmenés prisonniers à Versailles.
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Fin de la Commune de Marseille.
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Proclamation d'une Commune à Limoges, aussitôt étouffée.
05/04
La Commune suspend "Le Journal des Débats" et "La Liberté" (journaux pro-versaillais).
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L'armée de Versailles débute le siège de Paris. La commune met en accusation les membres du Gouvernement Thiers.
06/04
La Commune vote le décret des otages. Arrestation des personnes complices du gouvernement Thiers. La Commune décrète le désarmement des Gardes nationaux anti-communards.
08/04
La Commune décrète le versement d'une pension à tous les blessés. Elle est étendue aux veuves et aux orphelins des Gardes nationaux tués au combat le 10 avril.
09/04
Le Conseil de la Commune réaffirme l'obligation de la déclaration préalable pour la presse.
11/04
La Commune décide la création d'un conseil de guerre.
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Des femmes de Paris s'emparent d'une guillotine et la brûle place Voltaire.
12/04
La Commune décide de suspendre les poursuites judiciaires concernant les échéances (loyers, effets de commerce...).
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L'archevêque de Paris, Georges Darboy, otage de la Commune, écrit à Thiers pour protester contre les exécutions sommaires de Communards prisonniers et proposer son échange contre Auguste Blanqui prisonnier à Morlaix sur ordre de Thiers.
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La Commune interdit Le Moniteur Universel, journal considéré comme pro-versaillais.
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La Commune décide la démolition de la Colonne Vendôme.
13/04
Première assemblée de la fédération des artistes à l'amphithéâtre de l'école de médecine. Gustave Courbet est élu président de cette fédération.
14/04
La Commune interdit les arrestations arbitraires.
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Début du bombardement d'Asnières, où sont stationnées des troupes de la Commune, par l'artillerie versaillaise.
16/04
La Commune fait recenser les ateliers abandonnés et favorise la création de coopératives ouvrières. Un délai de trois ans est décidé pour le remboursement des échéances et des dettes.
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Élections complémentaires au Conseil de la Commune.
17/04
La commission des barricades édite une affiche (no 167), signée Gaillard père, appelant les citoyens à se mobiliser pour la construction des barricades.
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Moratoire des effets de commerce.
18/04
La Commune décrète que toute arrestation doit faire l'objet d'un procès-verbal.
19/04
La Commune fait une « Déclaration au peuple français » où elle expose son programme.
20/04
La Commune interdit le travail de nuit chez les boulangers (applicable le 27).
21/04
Les francs-maçons tentent une conciliation entre la commune et le gouvernement Thiers.
22/04
La Commune organise les boucheries municipales.
23/04
Thiers organise le blocus du ravitaillement de Paris.
25/04
A Belle-Epine près de Villejuif, un officier de chasseur à cheval des troupes versaillaises exécute personnellement sans jugements quatre soldats communards prisonniers.
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La Commune décide la réquisition des logements vacants pour y loger les victimes des bombardements faits par les troupes versaillaises.
28/04
La Commune supprime le système des amendes par lesquelles les patrons pénalisaient leurs salariés.
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Formation d’une commission pour organiser l’enseignement laïc, primaire et professionnel.
Mai
01/05
Création, par la Commune du Comité de Salut Public.
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Louis Rossel est nommé Délégué à la Guerre après la révocation de Cluzeret.
02/05
La Commune abolit le serment politique et professionnel pour les fonctionnaires.
03/05
Les versaillais reprennent la redoute du Moulin de Saquet dans des combats qui feront 150 morts.
04/05
La Commune interdit le cumul des traitements.
05/05
La Commune supprime sept journaux parisiens considérés comme pro-versaillais et décide la destruction de la Chapelle expiatoire, commémorant la mort de Louis XVI. La Commune disparaîtra sans que cette décision ne soit exécutée.
06/05
Thiers refuse la tentative de conciliation entreprise par la Ligue d'union républicaine des droits de Paris.
Décret de la Commune autorisant le dégagement gratuit des objets déposés au Mont-de-Piété pour moins de 6 francs.
07/05
Dégagements gratuits des objets déposés au Mont-de-Piété et d’une valeur inférieure à 20,00 Fr.
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Décret de laïcisation de l’enseignement.
08/05
Thiers adresse une proclamation aux Parisiens par voie d’affiche. Il leur demande leur aide pour mettre fin à l’insurrection et les informe que l’armée régulière va devoir passer à l’action dans la ville elle-même.
09/05
Le fort d'Issy tombe aux mains des troupes versaillaises.
10/05
La paix franco-allemande est signée à Francfort. Par le traité de Francfort, la France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine et doit verser 5 milliards de francs d'indemnités (4,9 sont récoltés par une souscription nationale ouverte le 27 juin). À la suite de ce traité, environ 160 000 Alsaciens et Lorrains, refusant de devenir Allemands, quittent les provinces perdues et s'installent sur le territoire français.
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Charles Delescluze est nommé Délégué à la Guerre en remplacement de Rossel démissionnaire.
11/05
Le Comité de salut public décrète la saisie des biens d’Adolphe Thiers et la destruction de son hôtel particulier situé place Georges, dans le 9e arrondissement.
13/05
Les troupes versaillaises occupent le fort de Vanves.
14/05
Le fort du Mont-Valérien ouvre le feu sur la porte Maillot..
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Thiers refuse la proposition d'échanger les 74 otages de la Commune contre le seul Auguste Blanqui emprisonné à Morlaix.
15/05
Crise ouverte entre la majorité et la minorité du Conseil de la Commune. Les minoritaires publient un manifeste.
16/05
Destruction de la colonne Vendôme à l'initiative du peintre Gustave Courbet.
17/05
Explosion de la cartoucherie de l'avenue Rapp, attribuée par certains Communards à un sabotage.
18/05
L'Assemblée nationale, siégeant à Versailles vote la ratification du traité de Francfort.
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Le Comité de Salut public de la Commune supprime dix journaux.
19/05
La Commune décrète que les fonctionnaires ou les fournisseurs de la Commune qui seront accusés de concussion seront traduits devant une Cour martiale où ils risqueront la peine de mort.
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Arrestation des Dominicains du couvent d'Arcueil, soupçonnés d'aider les troupes régulières.
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Le Comité central républicain des Vingt arrondissements disparaît.
21/05
Grâce à l'aide d'un piqueur des Ponts-et-Chaussées de Paris, Jules Ducatel, les troupes régulières entrent dans Paris par la porte du Point-du-Jour. C'est le début de la Semaine sanglante.
22/05
Les troupes versaillaises contrôlent les Champs-Élysées, les quartiers Saint-Lazare et Montparnasse.
23/05
Les troupes versaillaises occupent Montmartre. Débuts des grands incendies qui vont ravager certains monuments parisiens (Palais des Tuileries).
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Parution du dernier numéro du Père Duchêne.
24/05
Les versaillais contrôlent le Quartier latin et multiplient les exécutions sommaires. L'Hôtel de Ville et la préfecture de Police sont incendiés. Des Communards font exécuter six otages dont l'archevêque Georges Darboy..
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Des Communards font exécuter six otages dont l'archevêque Georges Darboy.
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Bataille de la Butte-aux-Cailles (→ 25/05).
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Pour faire libérer sa mère, Louise Michel se rend.
25/05
Cinq dominicains d'Arcueil et neuf employés du couvent sont abattus.
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Combats vigoureux Place du Château d'Eau.
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Mort de Charles Delescluze.
26/05
Le Faubourg Saint-Antoine est contrôlé par les versaillais.
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Rue Haxo, la foule massacre 11 religieux, 35 gendarmes et quatre mouchards du Second Empire.
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Exécution, par les versaillais, de Jean-Baptiste Millière, fusillé à genoux sur les marches du Panthéon de Paris.
27/05
Durs combats dans Belleville, au cimetière du Père-Lachaise et aux Buttes-Chaumont.
28/05
En début d'après-midi, fin des combats (rue Ramponneau).
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Exécution des défenseurs de la Commune de Paris devant le mur des Fédérés.
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Eugène Varlin est fusillé.
29/05
Capitulation du fort de Vincennes, dernier bastion communard. Fin de la Commune de Paris.
30/05
Karl Marx écrit un pamphlet au nom du Conseil général de l'Association internationale des travailleurs, défendant vigoureusement la Commune de Paris qui vient tout juste de succomber sous la répression : La Guerre civile en France, daté du 30 mai.
Juin
15/06
Louise Michel est détenue à la maison de correction de Versailles.
28/06
Louise Michel est interrogée pour la première fois par le conseil de guerre.
Novembre
28/11
Exécutions de Louis Rossel, ancien délégué à la Guerre de la Commune, de Théophile Ferré, compagnon de Louise Michel, et du sergent Pierre Bourgeois au camp de Satory.
Décembre
06/12
Louise Michel est condamnée par le conseil de guerre à la déportation.
Mars
14/03
Dissolution générale des gardes nationales. Loi Dufaure interdisant l’affiliation à l’Internationale.
Mai
03/05
Départ du premier convoi de déportés pour la Nouvelle-Calédonie.
Septembre
29/09
Arrivée à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) du 1 er convoi de déportés.
Juillet
24/07
L'assemblée nationale vote la loi qui reconnaît la construction de la Basilique du Sacré-C½ur comme d'utilité publique. Sa construction avait été décidée avant la Commune, pour racheter ce que les catholiques conservateurs considéraient comme un siècle de déchéance morale ; mais la Commune, à laquelle ils étaient opposés, vient renforcer leurs vues.
Décembre
08/12
Louise Michel, déportée, arrive en Nouvelle Calédonie.
Mai
08/05
Louise Michel voit sa peine est commuée en déportation simple.
Mai
23/05
Première commémoration de la Commune au mur des fédérés.
Juin
19/06
Le Gouvernement dépose son projet de loi d'amnistie plénière des condamnés de la Commune.
21/06
Le Président de la Chambre, Gambetta, affirme qu'en vertu de la "raison d'Etat" il convient de "supprimer ces récriminations éhontées de la guerre civile".
Juillet
11/07
Une loi d'amnistie plénière en faveur des condamnés de la Commune est votée.
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