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france - 1899 (48 événements)
france - 1899

(48 événements)

Février
01/02
Invention de l'aspirine.
09/02
La chambre criminelle clôt son enquête sur la révision.
16/02
Mort du président de la République Félix Faure, dans les bras de sa connaissance Marguerite Steinheil.
18/02
Émile Loubet devient président de la IIIe République Française en succédant à Félix Faure.
23/02
Lors des funérailles de Faure, Déroulède et sa "ligne des patriotes" tentent de faire marcher sur l'Elysée (Paris) l'escorte militaire funéraire mais la tentative de coup d'Etat échoue.
Mars
01/03
A Nice, la jonction entre la gare du Sud (Sud-France) et la gare PLM est mise en service.
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La loi qui prive de sa compétence la chambre criminelle de la Cour de cassation au profit des chambres réunies – chambre civile, chambre des requêtes et chambre criminelle, est promulguée.
03/03
La chambre criminelle de la Cour de cassation décide que les faits reprochés au colonel Picquart ne relèvent pas de la justice militaire.
10/03
Un décret français règlemente la circulation des automobiles.
- La vitesse est limitée à 30 km/h en rase campagne.
- La vitesse est limitée à 20 km/h en agglomération.
- Nécessité d'un récépissé de déclaration de mise en circulation, la carte grise.
- Nécessité d'un certificat de capacité pour la conduite des véhicules, le permis de conduire.
21/03
Un artisan ambulant s'installe avec son projecteur à la salle l'Eden à la Ciotat et y diffuse des films et d'autres programmes de divertissement (saltimbanques, variétés).
28/03
Marconi réussit la 1ère liaison radio à travers la Manche sur une distance de 46km entre la France (Wiremeux) et l'Angleterre (South Foreland près de Douvres) : un télégramme en morse d'hommage à Branly.
31/03
Le Figaro commence la publication du procès-verbal de l’enquête réalisée par la chambre criminelle de la Cour de cassation.
Avril
01/04
La Bourse de Travail du quartier Mustapha à Alger est créée, avec un comité de 54 membres regroupant 18 syndicats avec 600 membres.
05/04
Poincaré devient vice-Président de la Sté astronomique de France.
24/04
Les auditions de la Cour de cassation débutent.
29/04
La limite des 100 km/h est franchie par une voiture électrique, la « Jamais contente ».
Mai
29/05
Le Président Ballot-Beaupré, rapporteur devant les chambres de la Cour de cassation, affirme : "(l'honneur de l'Armée) n'exige pas que l'on maintienne à l'île du Diable un condamné innocent" à propos de Dreyfus.
Juin
01/06
Du Paty de Clam est arrêté.
03/06
La Cour de cassation annule le jugement de 1894 et renvoie devant un nouveau Conseil de guerre.
09/06
Dreyfus quitte l'île du Diable (Guyane), sur le croiseur Sfax où il reste aux arrêts de rigueur.
13/06
Picquart obtient un non-lieu.
22/06
Waldeck-Rousseau est nommé Président du Conseil. Il forme un cabinet de "défense républicaine".
30/06
Dreyfus rentre en métropole pour son 2è procès.
Juillet
01/07
Dreyfus est enfermé dans la prison militaire de Rennes à son arrivée en France.
04/07
À propos du futur procès de Rennes, Barrès écrit dans "Le Journal" : "il y aura d'une part l'honneur de Dreyfus et d'autre part l'honneur de tous les ministres et généraux qui nous ont juré la culpabilité de Dreyfus".
15/07
Une loi astreint les prêtres et religieux au service militaire.
18/07
Le Matin publie un récit d’Esterhazy, dans lequel il reconnaît être l’auteur du bordereau, mais « sous la dictée », obéissant aux ordres de ses chefs.
Août
07/08
Le procès d’Alfred Dreyfus est ouvert devant le Conseil de guerre de la Xe région militaire de Rennes.
12/08
Au procès de Rennes, Mercier, ancien ministre de la Guerre, confirme sa conviction de la culpabilité de Dreyfus.
14/08
En venant à l'audience, à Rennes, pour défendre Dreyfus, Me Labori est blessé d'une balle dans le dos.
24/08
A propose de l'affaire Dreyfus, Gaston Labori écrit au Président du Conseil Waldeck : "S'il ne survient pas (...) des poursuites contre les machinateurs, avec, à leur tête, le Général Mercier, je considère le succès de la cause de la justice comme impossible".
Septembre
04/09
Une lettre de Poincaré est lue au procès Dreyfus devant le Conseil de guerre de Rennes critiquant les méthodes d'analyse du bordereau accusant Dreyfus.
07/09
A Rennes, le réquisitoire du Commandant Carrière conclut à la culpabilité de Dreyfus.
08/09
Edgar Demange plaide seul car Fernand Labori a renoncé à sa plaidoirie dans l’intérêt de Dreyfus.
09/09
A Rennes, Me Demange réclame l'acquittement de Dreyfus au bénéfice du doute.
10/09
Les juges du Conseil de guerre demandent, à l'unanimité, qu'une nouvelle dégradation militaire soit épargnée au condamné Dreyfus.
12/09
Dreyfus retire son recours en cassation signé le 9.
19/09
Émile Loubet gracie Alfred Dreyfus.
20/09
Dreyfus, grâcié, est remis en liberté.
21/09
Avec son frère Mathieu, Alfred Dreyfus, libre, rejoint sa femme Lucie et ses 2 enfants à Carpentras.
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Le Général de Généralliffet adresse à l'armée un ordre du jour dans lequel il déclare : "L'incident [de l'affaire Dreyfus] est clos".
29/09
"L'Aurore" publie une lettre de Zola à Lucie Dreyfus (épouse d'Alfred) : "Il nous faut la réhabilitation de l'innocent, moins pour réhabiliter, lui qui a tant de gloire, que pour réhabiliter la France, qui mourrait sûrement de cet excès d'iniquité".
Octobre
06/10
Jules Quesnay de Beaurepaire, président de la chambre civile de la Cour de cassation, accuse la chambre criminelle de partialité envers le colonel Picquart et réclame une enquête.
Novembre
01/11
Maspero est renvoyé par le Ministère des Affaires Etrangères à son ancien poste de directeur du Service des Antiquités en Egypte.
08/11
Le restaurant le Fouquet's ouvre avenue des Champs-Elysées à Paris.
14/11
Le Président du Conseil Waldeck-Rousseau dépose à la Chambre le projet de loi relatif au contrat d'association.
17/11
Le gouvernement dépose une loi d’amnistie dont l’annonce déclenche de vives critiques car elle met à l’abri de poursuite tous les instigateurs de l’Affaire.
Décembre
03/12
Le Congrès socialiste ouvre salle Japy à Paris ; Jaurès y participe.