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Insurrection de Budapest (52 événements)
Insurrection de Budapest

(52 événements)

Décembre
10/12
Des manifestations antisoviétiques et de soutien aux insurgés hongrois ont lieu.
Mars
23/03
La réhabilitation posthume de László Rajk, ancien ministre des Affaires étrangères exécuté en 1949, est réalisée en Hongrie.
Septembre
27/09
Convoqué en Crimée, le leader hongrois Gerö y rencontre Khrouchtchev, Boulganine et Tito (leader yougoslave).
Octobre
06/10
Les funérailles nationales de Rajk rassemblent 100000 personnes à Budapest, comme manifestation silencieuse contre le régime.
14/10
Nagy est réintégré au sein du PC.
18/10
Des manifestations d'étudiants ont lieu en province.
20/10
Les écrivains demandent la convocation d'un congrès extraordinaire du parti.
22/10
Une assemblée d'étudiants venant de toute la Hongrie se tient à l'Université technique de Budapest : adoption des "16 points" (ensemble de revendications) ; décision de manifester le 23 en solidarité avec la Pologne.
23/10
Insurrection de Budapest (République populaire de Hongrie) — Soulèvement des Hongrois contre le régime communiste. L'URSS envoie des chars au début du mois de novembre afin d'écraser l'insurrection. La reprise en main s'accompagne de centaines d'exécutions et de milliers d'emprisonnements.
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Des insurgés parviennent à déboulonner la statue de Staline à Budapest. A Budapest, la manifestation des étudiants, d'abord interdite, est finalement autorisée et se répand dans toute la ville. Des hommes de l'AVH tirent sur les manifestants. Le chef du PCH Gero demande aux Soviétiques d'intervenir face à l'insurrection.
24/10
Des troupes soviétiques interviennent à Budapest. Des batailles de rue se multiplient à Budapest et en province. La loi martiale est promulguée. Nagy est désigné Président du Conseil.
25/10
Kadar devient chef du PCH en remplacement de Gero.
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Une fusillade a lieu place du Parlement à Budapest.
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A la radio, Nagy et Kádár promettent des réformes mais demandent aux insurgés de déposer les armes.
26/10
La radio gouvernementale tombe aux mains des insurgés. Le colonel Maléter et son unité passent du côté des insurgés. En province, des comités révolutionnaires prennent le pouvoir et désarment la police politique.
27/10
Le Président Nagy reconnaît la légitimité des insurgés et promet des réformes (dissolution de la police politique, recouvrement des libertés publiques).
29/10
La radio annonce le prochain retrait des troupes soviétiques de Budapest.
30/10
Le Gouvernement soviétique proclame son intention de redéfinir les relations avec les démocraties populaires sur la base d'une pleine égalité et de mieux respecter leur souveraineté.
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Le PCH accepte le multipartisme.
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Des manifestations de soutien à la Hongrie ont lieu.
31/10
Radio Moscou confirme que le Gouvernement de l'URSS est prêt à négocier le retrait de ses troupes en Hongrie, mais de nouvelles unités soviétiques y entrent.
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La dissolution du PC est annoncée : création d'un nouveau parti, le Parti socialiste ouvrier hongrois (PSOH).
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Le retrait des forces soviétiques de Budapest est total.
Novembre
 
Camus intervient dans "Franc-Tireur" en faveur des insurgés hongrois réprimés par les forces soviétiques.
01/11
L'ambassadeur soviétique, Andropov, s'avère incapable d'expliquer le changement d'attitudes de son Gouvernement.
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Le Président Nagy proclame la neutralité de la Hongrie et son retrait du Pacte de Varsovie.
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A Brest, à la frontière polono-soviétique, le leader Khrouchtchev informe le polonais Gomulka de l'imminence d'une intervention en Hongrie.
02/11
Les leaders hongrois Kádár et Münnich arrivent à Moscou, convoqués pour des consultations secrètes sur la constitution d'un Gouvernement provisoire.
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Les nouvelles troupes soviétiques avancent vers Budapest.
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Les conseils révolutionnaires et ouvriers décident la reprise du travail pour le 5 nov.
03/11
Dans une conférence de presse, le cardinal Mindszenty demande l'aide politique et économique des nations occidentales.
04/11
Le 1er secrétaire du PC hongrois Kadar annonce, de Moscou, à la radio, la constitution d'un Gouvernement révolutionnaire ouvrier et paysan.
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Nagy lance un appel au monde, puis se réfugie à l'ambassade de Yougoslavie à Budapest.
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Les troupes soviétiques envahissent Budapest.
07/11
Ligeti entend pour la 1ère fois à la radio la retransmission du "Gesang der Jinglinge" (Chant des adolescents) de Stockhausen.
09/11
Sartre, dans une interview à "L'Express", condamne l'intervention de l'URSS en Hongrie et la position du PCF.
12/11
Le Comité révolutionnaire d'Ujpest lance un appel pour la formation d'un Conseil ouvrier central.
13/11
Le Président Kadar négocie avec une délégation de plusieurs Conseils ouvriers. La grève générale continue.
14/11
Dans le cadre de la crise de Budapest en Hongrie, les États-Unis écartent immédiatement toute idée d'intervention.
20/11
Kadar dénonce les contre-révolutionnaires qui font grève.
21/11
L'armée soviétique empêche la réunion du Conseil ouvrier central ; le Conseil central décide une grève de protestation de 48h.
22/11
Nagy et ses compagnons quittent l'ambassade de Yougoslavie, à Budapest, assurés d'être libres par le Gouvernement Kádár. Ils sont en fait conduits à l'état-major soviétique et emmenés en Roumanie.
Décembre
03/12
Le Gouvernement réitère son refus d'autoriser des observateurs de l'ONU d'entrer en Hongrie.
06/12
Bain de sang de Melbourne, à la suite de l'écrasement de l'insurrection de Budapest.
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Le Gouvernement ajourne le venue du SG de l'ONU Hammarskjoeld à Budapest.
09/12
Le Conseil ouvrier central est dissous par le Président Kadar.
11/12
Les dirigeants des Conseils ouvriers sont arrêtés. Le Comité révolutionnaire des intellectuels est dissous.
12/12
L'AG de l'ONU condamne (55/8) l'intervention soviétique en Hongrie.
15/12
Les salaires sont relevés et le système stakhanoviste est supprimé.
Janvier
23/01
Le leader Gomulka invite les travailleurs hongrois à soutenir le Gouvernement Kádár.
Février
18/02
A Budapest s'ouvrent les premiers procès contre les personnes impliquées dans la rébellion contre l'URSS.
Juin
17/06
L'ancien Président Imre Nagy subit un procès secret et est exécuté par pendaison, avec ses proches collaborateurs, pour haute trahison.
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