Le roi de France, inquiet de « cette souveraineté populaire qui s’inspire de Jean-Jacques Rousseau » (Vergennes), s’allie au Piémont-Sardaigne pour intervenir à Genève.
Juillet
02/07
Capitulation de Genève, assiégée par trois armées coalisées - française, sarde et bernoise - qui veulent mettre fin à la « Révolution de Genève », inspirée par les idées de Jean-Jacques Rousseau, dont l'exemple pourrait être contagieux. Le « patriarcat » récupère ses droits et les patriotes émigrent.
Vote de l'Acte de médiation, en vertu duquel les cantons suisses recouvrent leur indépendance et restaure presque intégralement les treize cantons d'avant 1798, moins Genève et Mulhouse. Six cantons nouveaux sont créés. La Constitution est fédéraliste, les cantons disposant d'une Diète fédérale pour la politique extérieure.
Le président de la Confédération suisse, Marcel Pilet-Golaz, prononce un discours radiophonique. Controversé, on l'a ensuite accusé de sympathie envers l'Allemagne.
Juillet
25/07
Le général Henri Guisan, commandant en chef des forces armées suisses prononce un discours historique, le Rapport du Grütli (ou Rütli) devant 300 haut-gradés de l’armée suisse. Il organise la défense du pays et annonce sa volonté de résistance, tant morale que militaire en cas d’invasion par l’Allemagne.
Adoption en Suisse de la Loi fédérale sur la procédure de l'Assemblée fédérale, ainsi que sur la forme, la publication et l'entrée en vigueur des actes législatifs.