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tunisie - 2011 (47 événements)
tunisie - 2011

(47 événements)

Janvier
04/01
Mohamed Bouazizi, qui s'était immolé à Sidi Bouzid, meurt à l'hôpital de Ben Arous.
09/01
L'état de siège est décrété sur tout le territoire.
10/01
Le Président Ben Ali dénonce des "actes terroristes" perpétrés par des "voyous cagoulés" et promet la création de 300000 emplois d'ici 2012.
11/01
Des affrontements éclatent dans la cité Ettadhamoun, près de Tunis, entre des manifestants et des forces de l'ordre. Le ministre de la Communication Laabidi annonce à la presse que les émeutes des derniers jours ont fait 21 morts et dément les bilans supérieurs.
12/01
L'armée se déploie dans Tunis et dans la banlieue populaire de Ettadhamen.
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Le Premier Ministre Ghannouchi annonce le limogeage du ministre de l'Intérieur Kacem, la libération des personnes arrêtées dans les émeutes (sauf celles "impliquées dans des actes de vandalisme") et une enquête sur la corruption.
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La porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Ashton condamne l'usage "disproportionné" de la force par la police en Tunisie.
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Des manifestants et les forces de l'ordre se s'affrontent dans le centre de Tunis. La police a recours aux gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
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Le chef du PCOT (interdit), Hammami, est interpellé à son domicile, près de Tunis.
13/01
Le Président Ben Ali intervient pour la 3è fois à la télévision déclarant qu'il a "compris".
14/01
Le président Ben Ali quitte la Tunisie après un mois d'émeutes (révolution de jasmin), son premier ministre assurant son intérim.
15/01
Fouad Mebazaa est proclamé président de la République tunisienne par intérim par le Conseil constitutionnel jusqu'au 13 décembre 2011, à la suite de la Révolution tunisienne de jasmin.
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Les aéroports sont rouverts au trafic aérien.
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8000 personnes défilent à Paris pour célébrer la chute du Président tunisien Ben Ali.
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Le Président Kadhafi affirme que Ben Ali est "toujours le Président légal" de la Tunisie.
16/01
Le quotidien "Al-Watan" affirme que la chute du régime du Président tunisien Ben Ali est "une leçon" pour les régimes arabes "à la solde de l'Occident".
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L'ex-chef de la sécurité de Ben Ali est arrêté.
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L'armée tunisienne donne l'assaut au palais présidentiel de Carthage dans lequel sont retranchés des éléments de la garde présidentielle de Ben Ali.
17/01
Un Gouvernement provisoire est constitué.
18/01
La soeur aînée de l'ex Président Ben Ali, Naïma Ben Ali, meurt d'une crise cardiaque.
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La Chine déclare "respecter le choix du peuple tunisien" et souhaite "consolider" ses relations avec la Tunisie.
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Aubry (PS) dénonce "le silence assourdissant" de la France pendant les émeutes en Tunisie et estime que la ministre des Affaires Etrangères Alliot-Marie a commis "une faute grave" en proposant une coopération sécuritaire au régime Ben Ali et qu'elle devrait en "tirer les conséquences".
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Le parti du Président tunisien déchu Ben Ali (RCD) est exclu de l'internationale socialiste.
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Le conseil national de l'Ordre des avocats demande la formation d'un Gouvernement de salut national écartant les membres du parti déchu RCD ainsi que la saisie des biens du Président déchu Ben Ali.
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Le Président par intérim Mebazaa et le Premier Ministre Ghannouchi démissionnent du RCD.
19/01
Le ministre du Développement rural Chebbi déclare que le Gouvernement de transition tiendra le 20 son 1er Conseil des ministres.
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400 personnes manifestent dans le centre de Tunis pour protester contre le nouveau Gouvernement de transition.
22/01
La police universitaire est supprimée.
23/01
Nasra, directeur de la chaîne Hannibal TV, est arrêté pour des soupçons d'intervention télévisée de Ben Ali.
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Des caravanes des différentes régions convergent pour un sit-in place de la Kasbah, à Tunis, protestant contre la présence de ministres de l'ancien régime dans le nouveau Gouvernement.
24/01
Des manifestants demandent, à Tunis, le départ des anciens ministres de Ben Ali du Gouvernement provisoire.
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Des proches collaborateurs de Ben Ali (Ben Dhia, Kallel, Abdallah) sont mis en résidence surveillée.
26/01
Un mandat d'arrêt international est lancé contre Ben Ali, notamment pour "transferts illicites de devises à l'étranger".
27/01
Ghannouchi forme un 2è Gouvernement.
30/01
Le chef du parti islamiste Ennahda, Ghannouchi, fait son retour d'exil à Tunis : il annonce qu'il ne se présentera pas à la prochaine présidentielle.
Février
06/02
Le RCD est suspendu.
09/02
L'Assemblée Nationale est dissoute.
11/02
Le Conseil National pour La Protection de la Révolution (CNPR) est formé à partir de 26 organisations dont l'UGTT.
27/02
Béji Caïd Essebsi remplace Ghannouchi en tant que Premier Ministre.
Mars
04/03
La Constitution Tunisienne est suspendue.
28/03
Le Ministre de l'Intérieur Rajhi est remplacé par Essid.
Juin
20/06
L'ancien Président Ben Ali et son épouse, Leïla Trabelsi, sont condamnés par contumace.
Septembre
29/09
Le tribunal militaire prononce un non-lieu dans l'affaire Fériani.
Octobre
23/10
Election de l'Assemblée constituante tunisienne, faisant suite à la révolution de jasmin de 2010-2011.
Novembre
02/11
Un Décret-loi sur la liberté de la presse, l'imprimerie et l'édition est voté.
Décembre
12/12
Marzouki est élu Président de la république par l'assemblée constituante.
13/12
Le Président Marzouki nomme le numéro 2 d'Ennahda, Jebali, Premier Ministre.