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Alexandre Friedmann
Alexandre Friedmann (en russe : Александр Александрович Фридман, Aleksandr Aleksandrovitch Friedmann), né à Saint-Pétersbourg le 29 juin 1888 et mort à Petrograd le 16 septembre 1925, est un physicien et mathématicien russe.

Âgé de 17 ans, il soumet, au très célèbre et influent mathématicien allemand David Hilbert, un article portant sur les nombres de Bernoulli, accepté par le maître, ce dernier fera l’objet d’une publication dans le prestigieux journal « Les annales de mathématiques » (en allemand : Mathematische Annalen) en 19061.

Brillant élève diplômé de l'université de St-Pétersbourg (dès 1910 à l'âge de 22 ans), il enseigne ensuite au Collège des Mines (St-Pétersbourg) puis combat dans la 1° Guerre Mondiale comme grenadier (1914-1918), puis devient professeur à l'Université de Perm de 1918 à 1920, et enfin à Petrograd de 1920 à 1924, où il enseigne la physique et les mathématiques.

Quand Friedmann découvre la théorie de la relativité générale d'Einstein en 1922, il entreprend dès lors d'en chercher les solutions exactes. Il entrevoit le premier que cette théorie mêlant gravitation, temps et espace, permet l'étude de la structure de l'univers dans son ensemble.

Il découvre que les équations d'Einstein permettent la description d'un univers en évolution et introduit pour la première fois l'idée d'un univers en expansion. L'article fondateur de la cosmologie non-statique est publié en juin 19222. Friedmann y décrit trois types d'évolution dans le temps de l'Univers, impliquant notamment une singularité initiale. Il poursuit son raisonnement dans un deuxième article publié en 19243. Une violente controverse oppose à distance Friedmann à Albert Einstein, qui refusera longtemps un univers non statique.

Alexandre Friedmann est l'un des trois « pères » de l'expansion de l'univers, avec Georges Lemaître et George Gamow, un de ses élèves (voir la métrique de Friedmann-Lemaître-Robertson-Walker).

Il meurt précocément en 1925 des suites d'une pneumonie contractée lors d'un vol en ballon stratosphérique, durant lequel est battu le record d'altitude (7 400 mètres).

Les équations de Friedmann, décrivant la dynamique de l'expansion de l'univers dans le cas où celui-ci est homogène et isotrope, sont nommées en son honneur.