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paris - 1648 (21 événements)
paris - 1648

(21 événements)

Janvier
07/01
Révolte de huit cents marchands de Paris contre le rachat.
11/01
Agitations antifiscales à Paris, les contribuables refusent et se rendent en famille au Palais de Justice. Ils crient : « « Main-levée, main-levée » Parfois aussi, « Naples ! » ». Le fils d’Emery, le président de Thoré (Particelli d’Émery, sieur de Thoré), est injurié et molesté.
15/01
Lit de justice du gouvernement instituant de nouvelles taxes et créant douze nouveaux offices de maîtres des requêtes. Le Parlement de Paris riposte par des remontrances prudentes. L’avocat général Omer Talon, c’est d’ailleurs lui qui le dit, « prononce des paroles dont on remarque la hardiesse » : « vous êtes, Sire, notre souverain seigneur ; la puissance de Votre Majesté vient d’en haut, laquelle ne doit compte de ses actions, après Dieu, qu’à sa conscience ; mais, il importe à sa gloire que nous soyons des hommes libres et non pas des esclaves ; la grandeur de son État et la dignité de sa couronne se mesurent par la qualité de ceux qui obéissent » […] « Le roi a le commandement sur des hommes de cœur, sur des âmes libres et non pas sur des forçats qui obéissent par contrainte, qui craignent la main du comite [nom de l’officier des galères qui surveille les forçats], et maudissent tous les jours l’autorité qu’ils respectent… ».
Février
15/02
La reine Anne d’Autriche somme le Parlement de Paris de réponde à la question « le Parlement se croit-il en droit de limiter l’autorité du roi ? ». Celui-ci s’est arrogé le droit d’examiner à nouveau les lois enregistrées en lit de justice, empiétant ainsi sur le pouvoir législatif de la Couronne.
Mars
22/03
Inauguration de la chapelle de la Vierge du couvent des filles de la Madeleine / Madelonnettes en présence de la reine mère de France et régente Anne d'Autriche, couvent devenu prison et qui sera démoli en 1866.
Avril
21/04
Antoine Le Camus devient contrôleur général des finances ; Fouquet lui succède en mai comme intendant de la généralité de Paris.
28/04
Le Parlement de Paris s'oppose aux mesures financières du gouvernement (retenue sur les gages des conseillers des cours souveraines).
29/04
Arrivée à Paris de la nouvelle de l’arrestation du duc de Guise à l’issue de l’affaire de Naples.
30/04
Anne d’Autriche fait paraître la déclaration du droit annuel. Cette loi accorde aux officiers le renouvellement du droit annuel ou Paulette, la taxe qui autorise l’hérédité des offices, à des conditions. Celles-ci portent sur le rachat de quatre années de gages. Le Parlement de Paris est exempté de ce rachat dans l’espoir de dissocier les Cours souveraines.
Juin
30/06
32 députés des cours souveraines parisiennes se réunissent dans la chambre St-Louis du Palais pour travailler à la réforme de l'État.
Août
18/08
Le Parlement prétend faire établir le Tarif (droit frappant les marchandises livrées à Paris) par 2 de ses conseillers.
26/08
Te Deum à Notre-Dame de Paris en l’honneur de la victoire de Lens. Arrestation du président de Blancmesnil et du conseiller Broussel, opposants notoires à Mazarin.
27/08
Le Parlement (Molé) se rend devant la régente Anne, au Palais-Royal à Paris, pour réclamer la libération des prisonniers.
28/08
Gondi tente sans succès de devenir gouverneur de Paris à la place du duc de Montbazon.
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A Paris, les conseillers Broussel et Blancmesnil sont libérés. Les barricades sont démantelées.
Septembre
13/09
La famille royale quitte Paris pour Rueil, propriété de la duchesse d’Aiguillon, puis pour Saint-Germain-en-Laye.
22/09
Le Parlement somme la reine de ramener le roi à Paris, et les Princes de reprendre place à la Grand Chambre du Parlement.
23/09
Le Parlement ordonne la mise en état de la défense de Paris.
Octobre
14/10
Emeute des cabaretiers et des marchands de vin parisiens qui envahissent le Palais pour réclamer aux parlementaires l’abaissement des droits sur les vins.
31/10
Le roi revient à Paris avec la reine.
Décembre
09/12
La Rochefoucauld, le mémorialiste regagne Paris. Il abandonne le cardinal Mazarin pour le camp des Frondeurs, et s’attache au parti de Condé, et devient l’un des principaux partisans de la révolte par son influence sur la duchesse de Longueville.