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Tchécoslovaquie (205 événements)
Tchécoslovaquie

(205 événements)

Avril
25/04
Sur ordre de Trotski, les Soviets décident de désarmer les 45 000 soldats de la légion tchèque ; les jeunes officiers tchèques, encouragés par les Alliés, dirigent alors la révolte contre les bolchéviques. Le 27 mai, la garnison rouge de Tchéliabinsk est capturée et désarmée. Puis la Légion tchécoslovaque occupe Penza (29 mai), Omsk (7 juin), Samara (8 juin), Oufa (5 juillet), Simbirsk (22 juillet) jusqu’à contrôler toute la ligne du transsibérien dans la vallée de la Volga. Elle atteint Vladivostok le 31 août.
Octobre
27/10
L'Etat tchécoslovaque est fondé.
Novembre
04/11
Srobár est nommé chef du Gouvernement provisoire Slovaque.
14/11
La République est proclamée à Prague.
Décembre
21/12
Masaryk est de retour à Prague : il est accueilli triomphalement.
Janvier
02/01
L'armée tchécoslovaque prend la ville de Bratislava.
Avril
29/04
L'armée tchécoslovaque occupe les lignes frontières hungaro-tchécoslovaques, ouvrant les hostilités avec Budapest.
Mai
01/05
Offensive tchèque en Hongrie.
16/05
Proclamation de la République des Conseils slovaque à Presov.
Juillet
07/07
L’armée tchèque met fin à la république slovaque des Conseils proclamée le 16 juin avec l’aide de l’armée rouge hongroise.
Septembre
10/09
Traité de Saint-Germain-en-Laye sur la protection des minorités entre les principales Puissances alliées et associées et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Traité de Saint-Germain-en-Laye entre les Alliés et la Tchécoslovaquie.
Janvier
30/01
Une loi agraire redistribue les sols.
Février
29/02
Une constitution (inspirée de celles des Etats-Unis et de la France) est adoptée. Les langues minoritaires sont tolérées.
Juillet
28/07
Sous la pression massive des puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale, la Pologne et la Tchécoslovaquie règlent contractuellement le conflit frontalier sur la région d'Olsa qui avait commencé l'année précédente.
Octobre
07/10
Svehla est chargé de constituer un Gouvernement.
Janvier
05/01
L'anarchiste Soupal tire mortellement sur le ministre des Finances Rasin, devant chez lui, rue Zitna à Prague.
Février
18/02
Le ministre des Finances Alois Rasin meurt assassiné par l'anarchiste Soupal.
Mai
18/05
Premières émissions radiophoniques régulières en Tchécoslovaquie.
Janvier
25/01
La France et la Tchécoslovaquie signent un traité d'amitié et d'aide mutuelle, à Paris.
Avril
01/04
Un système d'indemnités de chômage est adopté.
Octobre
16/10
Signature des accords de Locarno.
Décembre
01/12
Ratification des accords de Locarno, à Londres.
Février
03/02
Le tchèque devient la langue officielle de la Tchécoslovaquie et de grands avantages sont accordés aux langues minoritaires du pays.
Janvier
15/01
Le parti populaire slovaque de Hlinka rentre au Gouvernement.
Décembre
05/12
A Prague, Schweitzer reçoit le titre de docteur honoris causa de la Faculté de philosophie.
Février
23/02
Le stalinien Gottwald est nommé SG du PCT.
Février
29/02
Le mouvement paramilitaire allemand Volkssport est interdit.
Février
16/02
La Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Yougoslavie constituent la « Petite Entente » et créent un conseil permanent devant la menace allemande.
Janvier
28/01
La Sopade, la branche étrangère du SPD à Prague, appelle au renversement du gouvernement national-socialiste d'Hitler dans le Manifeste de Prague paru dans les Neues Vorwarts.
Mars
04/03
La Tatra 77, première voiture profilée produite en série au monde, est présentée au Salon automobile de Prague par le constructeur automobile tchécoslovaque Tatra.
Juillet
13/07
Un Office des céréales est créé pour réguler les marchés agricoles.
Novembre
05/11
Hodza constitue un Gouvernement.
Décembre
18/12
Benès est élu Président de la Tchécoslovaquie.
Novembre
19/11
Mann devient citoyen tchèque.
Février
20/02
Hitler exige, dans un discours au Reichstag, le droit à l'autodétermination pour les Allemands vivant en Autriche et en Tchécoslovaquie et menace d'envahir ces 2 pays.
Mars
20/03
A la suite de bruits de concentration de troupes allemandes, le Gouvernement procède à une mobilisation partielle.
28/03
Au cours d'une conversation, Adolf Hitler charge le chef du Parti allemand des Sudètes, Konrad Henlein, d'imposer au gouvernement tchécoslovaque des exigences qu'il ne peut pas satisfaire. La crise provoquée dans les Sudètes prendra fin à l'automne avec les accords de Munich.
Septembre
12/09
Hitler réclame l'annexion des Sudètes à la Tchécoslovaquie.
13/09
Le Premier Ministre Chamberlain propose à Hitler de le rencontrer à propos de la crise des Sudètes.
15/09
Le Premier Ministre britannique Chamberlain rencontre Hitler à Berchtesgaden pour trouver un arrangement : celui-ci exige l'annexion des Sudètes au Reich.
23/09
Le Gouvernement tchécoslovaque décrète la mobilisation générale.
24/09
Hitler donne 6 jours à la Tchécoslovaquie pour évacuer les Sudètes.
26/09
Hitler déclare que "lorsque le problème sudète serait résolu, il n'y aurait plus de problèmes territoriaux".
28/09
Le Duce Mussolini propose une conférence internationale (sans les Tchécoslovaques) de la dernière chance sur la crise des Sudètes.
30/09
Signature des accords de Munich, mettant fin à la crise des Sudètes.
Octobre
01/10
La Wehrmacht pénètre en Tchécoslovaquie et annexe les Sudètes.
05/10
Le Président de la Tchécoslovaquie Benès démissionne.
06/10
Les Slovaques proclament leur autonomie.
19/10
Les chemins de fer des Sudètes passent sous le contrôle de la Reichsbahn.
26/10
L'ancien Président tchécoslovaque Benès part en exil pour Londres.
Novembre
17/11
Les universités tchèques sont fermées.
Janvier
21/01
Hitler s'adresse au ministre des Affaires Etrangères tchécoslovaque Chvalkovsky : "Chez nous, les Juifs seront anéantis".
Février
01/02
Un décret prévoit l'expulsion de tous les Juifs étrangers dans un délai de six mois.
Mars
10/03
Adolf Hitler ordonne à l'armée allemande d'entrer à Prague, violant ainsi les accords de Munich.
13/03
Tiso est convoqué à Berlin où Hitler lui intime l'ordre de proclamer l'indépendance de la Slovaquie.
14/03
La Slovaquie de Jozef Tiso proclame son indépendance, et devient un État satellite de l'Allemagne nazie.
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Convoqué à Berlin dans la nuit du 14 au 15 mars, Emil Hácha est contraint sous la menace de « remettre avec une pleine confiance le pays tchèque entre les mains du Führer ». Soutenue par Hitler, la Slovaquie de Mgr Jozef Tiso proclame son indépendance.
15/03
La Tchécoslovaquie est envahie par l'Allemagne nazie, qui forme le protectorat de Bohême-Moravie.
16/03
Manifestations pro-tchécoslovaques en Roumanie à la suite de l’entrée des Allemands à Prague.
17/03
La Hongrie occupe la Ruthénie subcarpathique.
23/03
Guerre slovaquo-hongroise (→ 26/03). La Slovaquie cède Stakčín et Sobrance à la Hongrie.
31/03
L'armée tchécoslovaque est dissoute.
Juin
22/06
La Slovaquie est intégrée économiquement au Reich.
Juillet
26/07
Eichmann ouvre le Bureau de l'émigration juive de Prague.
Octobre
12/10
Les 1ères déportations de juifs autrichiens et tchèques vers la Pologne sont organisées.
26/10
Mgr Tiso devient Président.
Novembre
24/11
Répression féroce de la Gestapo à la suite de l'insurrection étudiante de Prague. 120 étudiants sont fusillés. Déportation et prison pour nombre d'autres.
Janvier
02/01
Des journalistes et des officiers de l'ancienne armée tchécoslovaque sont pris dans une nouvelle vague de rafle par les occupants allemands.
Juillet
09/07
Création du Gouvernement provisoire tchécoslovaque, reconnu par le gouvernement britannique le 18 juillet. Le Comité central de la Résistance intérieure tchèque formé au début l’année entre en contact avec Londres, où Edvard Bene¨ reprend le titre de président et forme un gouvernement en exil avec Jan Masaryk et Mgr Sramek.
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Un Gouvernement provisoire tchécoslovaque est établi à Londres et mené par Bene¨.
21/07
Le gouvernement tchèque en exil s'installe à Londres.
Juin
23/06
La Slovaquie déclare la guerre à l'URSS.
Septembre
27/09
Heydrich est nommé Reichsprotektor du Protectorat de Bohême et Moravie.
Octobre
10/10
Le ghetto de Theresienstadt est crée.
16/10
Le 1er transport de Juifs praguois au Ghetto de Lodz est organisé.
Novembre
25/11
Le pacte anti-Komintern est renouvelé pour 5 ans à Berlin. Les pays signataires sont l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie, la Finlande, le Danemark, la Bulgarie, la Croatie, l'Espagne, le Mandchoukouo et le Gouvernement national réorganisé de la République de Chine.
Janvier
09/01
Premier transport de juifs regroupés à Terezin (depuis la fin novembre) à Riga. Sur les 87 000 juifs deTerezin, seuls 3 000 environ survivront à la guerre.
Mai
27/05
Des résistants tchèques blessent mortellement Reinhard Heydrich, le Reichsprotektor de Bohême-Moravie, chef SS exécutant d'une main de fer les directives d'Hitler.
Juin
04/06
Heydrich meurt des blessures subies lors de l'attentat du 27 mai (°1904). Beau, courageux, sportif (c'était un escrimeur de niveau olympique et un pilote accompli), musicien de talent, Reinhard Heydrich incarnait l'Aryen parfait tel que le rêvaient les idéologues nazis. C'était aussi un homme totalement impitoyable, parfaitement amoral et d'une ambition illimitée. Intelligent et travailleur, capable à l'occasion d'utiliser d'autres méthodes que la répression brutale si cela servait ses desseins, il était avant tout soucieux d'efficacité. Il avait déjà réuni d'immenses pouvoirs entre ses mains. S'il n'avait pas été tué dans cet attentat, il n'est pas certain qu'il aurait supporté encore longtemps d'être sous l'autorité de Himmler.
10/06
A titre de représailles contre la mort de Heydrich, les Allemands massacrent entièrement la population du village de Lidice, soit 340 personnes. La répression se poursuivra durant tout l'été, et fera au total environ un millier de morts.
Janvier
02/01
Le Général De Gaulle rencontre Benes (Président tchécoslovaque en exil) à Alger.
Mars
26/03
Furtwängler dirige la 9è de Dvorak, à Prague.
Mai
 
En prévision de la visite du CICR à Theresienstadt, Eichmann ordonne de vastes travaux d'embellissement du camp.
Juin
06/06
Mordowicz et Rosin, arrivés à Bratislava, confirment au Conseil juif que l'extermination des Juifs de Hongrie a commencé à Auschwitz-Birkenau.
Octobre
18/10
Les troupes soviétiques entament la libération de la Tchécoslovaquie de l'occupation allemande.
Janvier
10/01
Les Soviétiques avancent sur la rive nord du Danube, dans le sud de la Slovaquie, et atteignent la rivière Nitra; ils sont à 128 kilomètres de Vienne et à moins de 80 kilomètres de Bratislava.
14/01
Les Soviétiques libèrent Lucenec dans l’est.
Mars
10/03
Dans la région tchécoslovaque de Moravie-Silésie, dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée rouge lance l'offensive Moravie-Ostrava.
Avril
04/04
Fondation de la Troisième République tchécoslovaque.
05/04
Le programme de Kosice formule les bases d'une République tchécoslovaque démocratique, où Tchèques et Slovaques seront égaux.
Mai
05/05
Prague se soulève contre les Allemands.
06/05
Début de l'offensive sur Prague par l'Armée Rouge.
08/05
Fin de l'insurrection de Prague, célébrée désormais comme une fête nationale en République tchèque.
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Le camp de Theresienstadt est libéré.
09/05
Libération de Prague par l'Armée rouge.
10/05
A Pilsen, Konrad Henlein, le chef des nazis des Sudètes, emprisonné, s'ouvre les veines.
Août
02/08
Tous les Allemands des Sudètes sont privés de la nationalité tchécoslovaque par décret.
Novembre
15/11
Les troupes soviétiques débutent leur retrait de Tchéquie.
Mai
26/05
Lors des élections législatives, le parti communiste KSC remporte 31,05 % des voix.
Juin
20/06
Benès est réélu président.
Décembre
02/12
Le procès de Tiso, ancien chef de l'Etat allié de Hitler, ouvre à Bratislava.
03/12
Murmelstein est acquitté devant un tribunal tchèque de Litomerice face à l'ancien Commandant du ghetto de Theresienstadt, Rahm.
Juillet
04/07
Le conseil des ministres accepte à l'unanimité l'aide du Plan Marshall.
10/07
Après avoir accepté de participer aux discussions sur le Plan Marshall, le gouvernement tchécoslovaque se retire, sous la presssion de Moscou.
Septembre
15/09
La Sûreté nationale annonce que des fascistes slovaques ont monté un complot pour assassiner le président Benès et arrête 80 personnes.
Février
12/02
Coup de Prague (→ 25/02). Le Parti communiste prend le contrôle de la Tchécoslovaquie après que son président Edvard Bene¨ a accepté le renvoi de tous les ministres non communistes.
13/02
Lors du Conseil des ministres, le ministre de l'intérieur Nosek (membre du PC) annonce une réforme des services de sécurité : les ministres "modérés" quittent la salle d'indignation.
19/02
Le vice-ministre des Affaires Etrangères d'URSS Zorine arrive à Prague.
20/02
Les 11 ministres non communistes du Gouvernement démissionnent.
22/02
La révolution communiste éclate en Tchécoslovaquie.
24/02
Le président Benes écrit au Premier Ministre Gottwald qu'il croit en l'utilisation de "la voie démocratique et parlementaire" pour résoudre la "crise" et proclame que "le socialisme est compatible avec [la] liberté".
25/02
Coup de force des communistes de Klement Gottwald qui évincent tous les autres partis du gouvernement tchécoslovaque à Prague.
Mars
10/03
Lors de la troisième défenestration de Prague, le ministre non communiste des Affaires étrangères Jan Masaryk décède deux semaines après le coup d'État communiste de février. On ne sait toujours pas s'il s'est suicidé - comme cela a été officiellement annoncé - ou s'il a été violemment poussé hors d'une fenêtre du palais Czernin.
Juin
07/06
Edvard Bene¨ démissionne, après le coup de Prague, la Tchécoslovaquie devient un État communiste.
Janvier
25/01
L'Union soviétique, la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Hongrie créent le Conseil de la Communauté économique pour l'assistance économique mutuelle (COMECON), appelé en Occident COMECON (Conseil pour l'assistance économique mutuelle), comme contrepoids socialiste au Marshall Plan et OEEC.
29/01
Le Général Pika, chef d'état-major adjoint, démocrate et ancien résistant, est condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi.
Mars
04/03
L'Union des Ecrivains tchécoslovaques est fondée.
Juin
21/06
Le Général Heliodor Pika, condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi, est exécuté.
Février
03/02
Vladimír Clementis, ministre des Affaires étrangères, est arrêté en Tchécoslovaquie.
Décembre
03/12
Les procès de Prague s'achèvent par la pendaison de dix des quatorze prévenus, et la dispersion de leurs cendres.
Mars
14/03
Le président Klement Gottwald meurt à Prague d'une pneumonie contractée aux obsèques de Staline.
Février
03/02
La Tchécoslovaquie déclare la fin de l'état de guerre avec l'Allemagne.
Septembre
28/09
Le chef du Gouvernement Nasser rend public le contrat d'armement officiellement passé avec la Tchécoslovaquie.
Janvier
06/01
L'Union soviétique, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Hongrie publient une déclaration sur la « trahison » d'Imre Nagy.
Mars
25/03
Mao rencontre le Premier Ministre tchécoslovaque, avec Zhou et Xi.
Novembre
19/11
Novotny est élu Président.
Juillet
11/07
Une nouvelle constitution pour la République socialiste tchécoslovaque est adoptée.
Décembre
08/12
Novotny est réélu 1er secrétaire du PC.
Juin
12/06
Les pays de l'Est (Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie, RDA, etc.) sauf la Roumanie, rompent leurs relations diplomatiques avec Israël pour protester contre l'annexion de territoires lors de la Guerre des 6 jours.
Décembre
08/12
Le 1er secrétaire du PCUS Brejnev, en visite à Prague, déclare qu'il "ne veut pas s'ingérer dans les affaires d'un parti frère".
Janvier
04/01
La Commission préparatoire du PC recommande la démission du 1er secrétaire Novotny, jugé inefficace et conservateur par les réformistes libéraux.
05/01
Le leader du PC Novotny démissionne et est remplacé par Dubcek.
29/01
A. Dubcek se rend à Moscou pour «consultation».
Février
22/02
Brejnev et des dirigeants des pays de l’Est sont à Prague pour le 20eanniversaire de février 1948, date qui confirme le contrôle complet par le PCT et son appareil de la coalition intitulée Front national qui, de fait, intègre et subordonne les autres formations politiques. Klement Gottwald du PCT prend la direction du gouvernement. Cela implique de «purger la vie publique des membres ou sympathisants des forces non PC».
Mars
05/03
La direction du PCT abolit la censure et annonce le « socialisme à visage humain » défini par Dubcek..
13/03
Le Parlement demande au président de la Cour suprême la «réhabilitation des anciens prisonniers politiques». Ce qui renvoie à toute l’histoire des procès politiques de 1949 à 1954.
21/03
Novotny démissionne de la présidence de la république. Ludvik Svoboda, le 30 mars, le remplace : il a une formation militaire, il a été ministre de la Défense, il a connu une période de disgrâce puis reviendra aux affaires. De fait, il est lié étroitement à l’Union soviétique. Il sera réélu à la présidence de la république après l’intervention soviétique et démissionnera en 1975 pour raisons de santé.
23/03
Conférence de Dresde (RDA) qui réunit les dirigeants des partis (russe, allemand de l’Est, polonais, hongrois, bulgare). La direction du PCT est présente et subit de sérieuses critiques.
30/03
Le Général Svoboda est élu Président.
Avril
06/04
Le programme du PCT est publié : "La voie tchécoslovaque du socialisme", référence pour un "socialisme à visage humain".
10/04
Le CC du Parti communiste de Slovaquie demande une fédéralisation de la république et un statut d’égalité entre Tchèques et Slovaques.
Mai
03/05
Le ministre de la Défense, le général Dzur, confirme lors de la visite à Prague du maréchal Yakubovski, chef suprême des forces armées du Pacte de Varsovie, que des manœuvres du Pacte sur le territoire de la Tchécoslovaquie sont discutées.
05/05
Le dirigeant du Parti communiste italien, Luigi Longo, visite Prague (→ 07/05). Le PC italien a déjà publié non seulement des articles, mais des longs entretiens avec des intellectuels du «Printemps de Prague» (formule qui renvoie à un festival organisé de longue date à Prague, depuis 1948). Le thème du «socialisme à visage humain» (sic) participe de la «voie nationale» au socialisme prônée dans le testament de Palmiro Togliatti datant de 1964.
17/05
Une délégation militaire dirigée par le maréchal Gretchko vient à Prague pour l’organisation de manœuvres du Pacte de Varsovie sur le territoire tchécoslovaque.
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La manifestation traditionnelle des étudiants (majales) est suivie par la population avec enthousiasme.
29/05
Le général Kazakov et des représentants des armées du Pacte de Varsovie arrivent à Prague pour préparer l’état-major devant organiser les manœuvres qui se tiendront en juin en Tchécoslovaquie.
30/05
Novotny et plusieurs de ses amis politiques sont exclus du Présidium (bureau politique) du PCT.
Juin
25/06
Le Parlement adopte la loi sur la réhabilitation des condamnés politiques.
27/06
Le journaliste et écrivain Ludvík Vaculík publie un manifeste intitulé Les Deux Mille Mots dans lequel il critique le conservatisme du parti communiste et appelle ses concitoyens à réclamer plus de liberté.
Juillet
15/07
Réunis à Varsovie, les dirigeants des Cinq (Russie, Pologne, RDA, Hongrie, Bulgarie) adressent une lettre comminatoire aux dirigeants tchécoslovaques "pour couper court à toute tentative contre-révolutionnaire en Tchécoslovaquie". Ceux-ci refusent toute visite en URSS pour des négociations bilatérales.
28/07
Dubcek s’adresse à la télévision demandant aux Tchèques et aux Slovaques de lui accorder un soutien. C’est une réponse de facto à la lettre de Varsovie.
29/07
à la frontière soviéto-tchécoslovaque, à Compagnierna nad Tisou, réunion des dirigeants du PCUS et du PCT. Dubcek tente de négocier, en affirmant l’attachement à l’URSS et au COMECON. Les archives du PCUS indiquent la détermination de dirigeants clés en faveur d’une intervention militaire. L’appareil «d’intelligence» du PCUS informe sur la radicalisation politique, démocratique et sociale. Il est entendu au sommet du Kremlin.
Août
02/08
Dubcek rassure la population face aux menaces soviétiques et proclame que l'armée est une "garantie suffisante pour la protection de nos frontières.".
03/08
Conférence à Bratislava. Le but : avoir une déclaration commune signée par l’URSS, la RDA, la Hongrie, la Bulgarie et la Tchécoslovaquie. Il s’agit de préparer la fraction du PCT qui soutiendra l’intervention et de stimuler les hésitations des dubcekistes.
09/08
Tito à Prague en visite officielle (→ 11/08). Son biographe Joze Pirjevec, Tito, CNRS Editions, 2017, écrit (p. 423) : «Tito était conscient qu’il existait un danger de voir se renforcer les «éléments anti-socialistes en Tchécoslovaquie. Il se rendit à Prague… pour appeler Dubcek et ses collaborateurs à la prudence tout en défendant publiquement le processus de démocratisation à la conférence de presse.» Suite à cette visite, il multiplia des appels téléphoniques avec Brejnev, Kadar (Hongrie) et d’autres dirigeants du Pacte de Varsovie «qui lui garantirent que le Pacte n’interviendrait pas militairement à Prague». Dès le 22 août, la LCY condamna «l’agression», «l’occupation» et «l’ingérence grossière dans les affaires de la Tchécoslovaquie». Tito a publiquement rejeté l’idée qu’il s’agissait d’une «contre-révolution».
15/08
Ceausescu en visite à Prague (→ 17/08).
20/08
Invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie pour mettre fin aux réformes.
21/08
Des dizaines de milliers de manifestants défilent dans les rues dans l’après-midi. Ils bandent les yeux des statues des héros tchèques. Les panneaux indicateurs sont déplacés afin de semer le trouble dans l'armée adverse. Plusieurs personnes se regroupent autour des bâtiments de la Radio publique, notamment à Prague et à Pilsen.
22/08
Radio-Prague libre lance : "Nous savons où nous sommes, la canaille [soviétique] n'a pas besoin de le savoir." La population de Prague retire les plaques des rues et autres panneaux indicatifs.
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Environ 1 100 délégués s’assemblent dans les usines du CKD dans la banlieue de Prague et dénoncent l’entrée des troupes étrangères.
25/08
Une manifestation de soutien aux Tchécoslovaques se rassemble sur la place Rouge à Moscou : vers midi, huit Soviétiques déroulent des banderoles où sont inscrits des slogans dénonçant l’invasion. Ils sont arrêtés et punis pour « acte antisoviétique ».
26/08
Les dirigeants tchécoslovaques enlevés en URSS signent les protocoles de Moscou. La normalisation débute..
28/08
Le Gouvernement adjure aux Tchécoslovaques de ne pas résister aux soviétiques : les panneaux sont réinstallés, les affiches antisoviétiques sont déchirées, le travail reprend.
Septembre
19/09
Le ministre des Affaires Etrangères Hajek démissionne sous la pression des Soviétiques.
Octobre
16/10
Le gouvernement tchécoslovaque signe son engagement à appliquer les quinze points du Protocole de Moscou qui demandait la suppression des groupes d'opposition, le total rétablissement de la censure et la mise à l'écart des cadres ouvertement réformistes.
27/10
Adoption par l'Assemblée nationale de la loi sur la Fédération. La Tchécoslovaquie deviendra un État fédéral le 1er janvier 1969.
Janvier
01/01
La Tchécoslovaquie devient une fédération.
16/01
Jan Palach, étudiant à Prague, s’immole par le feu Place Venceslas pour protester contre l’invasion de la République socialiste tchécoslovaque par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en 1968 ; il meurt le 19 janvier. Son suicide, suivi de celui de Jan Zajíc le 25 février, symbolise aux yeux du monde la résistance désespérée du peuple tchécoslovaque face à l’oppression82. Les troupes soviétiques sont rejointes par des conseillers civils et militaires qui viennent encadrer la politique de « Normalisation ».
19/01
L'étudiant Jan Palach meurt après s'être immolé par le feu trois jours plus tôt sur la place Venceslas de Prague pour protester contre l'invasion de la Tchécoslovaquie par l'Union soviétique en 1968. Ses funérailles se transforment en une autre manifestation majeure.
Mars
28/03
Des manifestations anti-soviétiques se déroulent en Tchécoslovaquie.
Avril
 
L’arrivée de Gustáv Husák aux fonctions suprêmes du pays a définitivement mis fin aux espoirs d’un renouveau en Tchécoslovaquie et marqué le début de la stagnation de la société, la dite 'normalisation'.
17/04
Alexander Dubček est évincé et remplacé par Gustáv Husák à la tête du parti communiste tchécoslovaque. La Normalisation en Tchécoslovaquie commence. Husák annule les réformes du Printemps de Prague, à l’exception de la promesse d’une constitution fédérale qui est appliquée.
Août
25/08
Le comité central du PC révoque Dubcek de la présidence du Parlement et l'exclut du présidium.
27/08
Les dirigeants tchécoslovaques (Svoboda, Dubcek, etc.) sont de retour de Moscou accueillis sous les vivats.
Décembre
15/12
Dubcek est nommé ambassadeur à Ankara.
Janvier
 
Les grandes purges commencent au sein du PCT.
Mars
06/03
Alexander Dubček est suspendu du Parti communiste tchécoslovaque.
Décembre
10/12
Le Comité central adopte un document sur « les enseignements de la crise du parti et de la société après le XIIIe Congrès » qui enterre tous les acquis du Printemps de Prague.
Décembre
09/12
Le Président Svoboda charge Strougal de former un Gouvernement fédéral.
Décembre
14/12
Des mesures en faveur de la reprise de la natalité (allocations familiales et logement) sont adoptées.
Janvier
07/01
Un groupe d'intellectuels publie la soi-disant Charte des 77, un document dans lequel le gouvernement de Prague est tenu de respecter les droits humains et civils des citoyens.
Octobre
12/10
Tito, chef de l'État yougoslave, arrive à Paris.
Octobre
23/10
Havel est condamné à 4 ans et demi de prison pour "subversion" contre l'État.
Février
07/02
Havel sort de prison.
Décembre
09/12
Le Président français Mitterrand, à Prague, rencontre le dissident Havel.
Mars
25/03
La manifestation aux bougies à Bratislava est la première manifestation de masse des années 1980 contre le régime communiste en Tchécoslovaquie.
Octobre
28/10
Manifestations à Prague, en Tchécoslovaquie, préfigurant la Révolution de velours qui interviendra un an plus tard.
Février
21/02
Václav Havel est condamné à neuf mois de prison pour avoir participé à une manifestation non autorisée en Tchécoslovaquie.
Novembre
19/11
Le Forum civique est créé.
24/11
Démission de Milou¨ Jake¨, secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque, à la suite des protestations tchécoslovaques de 1989.
29/11
L'Assemblée nationale rompt avec le régime communiste.
Décembre
10/12
A Prague, suite aux perestroïka et glasnost soviétiques, et à la chute du mur de Berlin un mois et un jour plus tôt, le président de la Tchécoslovaquie Gustáv Husák démissionne sous la pression de la rue (révolution de Velours).
28/12
Dubcek est élu chef du Parlement tchécoslovaque.
29/12
Václav Havel élu président de la république tchécoslovaque.
Février
26/02
Václav Havel, président tchécoslovaque, rend visite à Mikhaïl Gorbatchev. Les deux chefs de gouvernement parviennent à un accord sur le retrait des troupes soviétiques de Tchécoslovaquie au 1er juillet 1991.
Mars
15/03
Le Président tchécoslovaque Havel prononce le discours "La souffrance crée l'obligation d'être juste".
19/03
Le Président tchécoslovaque Havel effectue une visite à Paris.
29/03
Le parlement tchécoslovaque est incapable de parvenir à un accord sur le nom du pays après la chute du communisme, déclenchant ce qu'on appelle la guerre des traits d'union.
Juin
08/06
Premières élections législatives libres en Tchécoslovaquie depuis 1945.
Octobre
05/10
L'Assemblée fédérale vote la loi sur les restitutions.
Février
15/02
À Visegrád, la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie concluent l'accord sur la formation du groupe Visegrád pour achever la transition vers une économie de marché en coopération..
21/02
La Tchécoslovaquie rejoint le Conseil de l'Europe et devient le vingt-cinquième membre de cet organisme.
25/02
Les représentants de l'Union soviétique, de la Hongrie, de la Tchécoslovaquie, de la Pologne, de la Roumanie et de la Bulgarie signent à Budapest un document mettant fin aux obligations mutuelles des États membres du Pacte de Varsovie.
Décembre
31/12
Dissolution de la Tchécoslovaquie, et naissance de la République tchèque et de la République slovaque séparées l'une de l'autre.