Le prince aghlabide Ziyadet Allah Ier fait reconstruire, dans l'actuelle Tunisie, la Grande Mosquée de Kairouan qui est considérée comme l'édifice religieux le plus ancien et le plus prestigieux de l'Occident musulman.
Le prince aghlabide Aboul Ibrahim ordonne la réalisation d'un précieux minbar (chaire destinée au prêche du vendredi) pour la Grande Mosquée de Kairouan. La chaire, réalisée en bois de teck et constituée de plus de 300 pièces finement sculptées d'une grande richesse ornementale, est le plus ancien minbar du monde musulman encore conservé à son emplacement d'origine.
Le fatimide Ubayd Allah al-Mahdi prend le titre de calife et de « commandeur des croyants » à Raqqada. Les Fatimides ont pour prétention d’abattre les Omeyyades de Cordoue, les Abbassides de Bagdad et les empereurs de Constantinople, l’Ifriqiya n’étant qu’une base de préparation à leur entreprise. Mais ils se heurtent à l’hostilité des fuqahâ’ de Kairouan, défenseurs du sunnisme mâlikite, et à toute une partie du monde berbère.
Abu abd-Allah est assassiné à Raqqada sur ordre du mahdi Ubaydullah. Ce meurtre déclenche la révolte d'une partie des tribus berbères kharidjites Kutama, puis celle des tribus Zenâtas de Tripolitaine, hostiles aux Fatimides et à leurs alliés. Ubaydullah en vient à bout.
Révolte musulmane à Sfax (en Tunisie actuelle) contre la domination normande du royaume de Sicile, massacre des chrétiens de la ville orchestrée par le gouverneur Omar.
Après l'autonomie interne, la Tunisie obtient son indépendance totale (à l'exception du port stratégique de Bizerte évacué en 1962) et Habib Bourguiba en devient le premier président..