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paris - 1800 (27 événements)
paris - 1800

(27 événements)

Janvier
17/01
Le nombre de journaux parisiens est ramené de 76 à 16.
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L'Arrêté du 27 Nivôse supprime 60 des 73 journaux politiques publiés à Paris et interdit d'en créer de nouveaux.
21/01
Le royaliste Hyde de Neuville fait afficher des draperies de deuil sur le portail de l'église de la Madeleine et le testament de Louis XVI à la porte de l'église Saint-Jacques-la-Boucherie. Le lendemain, le royaliste Henri de Toustain, lieutenant du comte de Bourmont, arrêté à Paris, est exécuté dans la plaine de Grenelle.
Février
13/02
La Caisse des comptes courants est reconstituée sous le nom de Banque de France. Le capital est de trente millions par actions de mille francs. C’est une banque privée soutenue par Bonaparte qui souscrit trente actions et fait souscrire sa famille et ses généraux. La Banque restaure le crédit de l’État en traitant certains de ses paiements et en lui consentant des avances. La Banque contribuera à décontracter le crédit en réescomptant les effets de commerce. Sous son impulsion, l’espoir d’une reprise de la vie économique renaît. L’action de la Banque a ses limites, elle n’est pour l’heure qu’une banque parisienne. Elle satisfait pourtant les
milieux financiers qui ont aidé au coup d’État.
Mars
08/03
Dubois est nommé préfet de Police de Paris.
Avril
02/04
Les diplomates américains Ellsworth, Davie et Van Murray, nommés par le Président Adams, arrivent à Paris pour négocier la paix avec la France.
17/04
La police découvre un tunnel de 300 mètres permettant aux contrebandiers de l'eau-de-vie de passer sous le mur des Fermiers généraux à Paris.
18/04
Bonaparte, craignant ses intrigues à Paris, nomme le Général Bernadotte à la place de Brune au commandement de l'armée de l'Ouest.
Juin
18/06
Bonaparte fait célébrer à Milan un Te Deum pour sa victoire à Marengo et y assiste "malgré ce que pourront dire nos athées de Paris".
Juillet
01/07
Arrivée de Bonaparte à Paris à deux heures du matin acclamé par la population.
02/07
Bonaparte est de retour à Paris.
28/07
Préliminaires de paix de Paris entre la France et l'Autriche ; la cour d'Autriche refuse de les ratifier.
Septembre
05/09
La nouvelle de la mort de Kléber en Egypte arrive à Paris.
13/09
La place de l'Indivisibilité à Paris prend le nom de « place des Vosges » pour récompenser le civisme des habitants des Vosges qui se sont acquittés de la totalité de leurs contributions.
22/09
Transfert du corps de Turenne aux Invalides.
23/09
La première pierre d'un monument consacré à Desaix et à Kléber est posée par le Premier Consul place des Victoires à Paris.
Octobre
14/10
La Prusse envoie Lucchesini comme ambassadeur à Paris.
18/10
Le jacobain artificier Chevalier teste avec succès une "machine infernale", dans un hangar abandonné près du Jardin des Plantes (Paris), capable d'incendier la voiture de Bonaparte.
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Moreau arrive à Paris en congé ; autour de lui se rassemble l'opposition militaire (Bernadotte, Masséna, Augereau, Brune, Macdonald, Lecourbe, etc.) et civile (Sieyès, Benjamin, Mme de Staël, etc.).
Novembre
04/11
Echec des négociations à Paris entre le Premier consul et le plénipotentiaire autrichien Cobenzl, qui repart pour Lunéville sans avoir rien concédé.
07/11
Le Premier Consul inaugure au Louvre le musée des Antiques où sont rassemblés les butins des campagnes d'Italie, dont l'Apollon du Belvédère et le Laocoon.
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Denon assiste à l'inauguration par Bonaparte des salles d'antiques du Musée central des Arts, à Paris.
08/11
L'ambassadeur en Espagne Lucien Bonaparte quitte Paris, en direction de Madrid, accompagné d'une suite d'env 15 personnes, dans 4 voitures de poste.
17/11
Le Général Moreau quitte Paris pour reprendre son commandement de l'armée d'Allemagne.
Décembre
12/12
Jacquemart créé le Comptoir commercial à Paris.
24/12
Le convoi du Premier Consul Bonaparte passe rue St-Nicaise (Paris) et trouve le chemin barré par une charrette, puis la "machine infernale" explose, échouant son attentat contre lui, mais faisant 22 morts et 56 blessés graves.
29/12
Un ancien chouan, Margadel, dit Joubert, qui voulait tuer le Premier consul, est fusillé à Paris sans jugement.